Olivier Bardella : père discret de Jordan Bardella
Ce qu’on sait (et ce qu’on devine) d’Olivier Bardella
Je dois vous dire, j’aime bien explorer les parcours qui se tissent en coulisses. Ceux dont on parle peu, mais qui comptent pourtant dans l’histoire de personnalités publiques. Si vous vous intéressez à la vie de Jordan Bardella, figure montante du paysage politique français, vous avez sans doute entendu le nom de son père, Olivier Bardella. Pourtant, ce dernier reste très discret, presque invisible dans les médias. J’ai eu envie de comprendre qui il est, sans fantasme, sans sensationnalisme.
Une vie simple, loin des projecteurs
Olivier Bardella n’a rien d’un homme public. Il est né en 1968, à Montreuil, dans une famille d’origine italienne. Rien de clinquant, rien de grandiloquent. Il a grandi, comme beaucoup d’entre vous peut-être, dans cette banlieue populaire de l’Est parisien, où la vie va vite, où il faut travailler dur, et où on apprend tôt que rien n’est jamais acquis.
Professionnellement, il gère une entreprise de distributeurs automatiques dans le Val-d’Oise, plus précisément à Montmorency. Ce n’est pas un secteur qui fait rêver, mais c’est un métier utile, stable, et qui demande rigueur, sens de l’organisation, et esprit d’entreprise. Des qualités que, selon moi, on ne salue pas assez.
Une séparation familiale, et une présence discrète
Ce que l’on sait, c’est qu’Olivier Bardella s’est séparé de la mère de Jordan alors que celui-ci n’avait qu’un an et demi. Sa mère, Luisa Bertelli-Mota, a élevé son fils seule, tout en travaillant comme Atsem (agent territorial en maternelle) à Saint-Denis. Une femme forte, visiblement très impliquée dans l’éducation de son fils.
Alors oui, Olivier n’a pas été un père médiatiquement exposé. Mais de ce que j’ai pu lire ici et là, il ne s’est pas non plus totalement éclipsé. Il aurait gardé une certaine influence, transmise à sa manière : par l’exemple, par l’attitude, plus que par les mots.
Une influence en creux, mais réelle
[featured_image size="large" class="custom-class"] J’ai souvent entendu dire que les valeurs les plus profondes ne sont pas celles qu’on entend, mais celles qu’on observe. Dans le cas de Jordan Bardella, on peut imaginer que le goût de l’effort, le sens du concret, ou encore cette certaine gravité dans la posture, viennent peut-être aussi de là : d’un père discret, mais structurant.
Il ne s’agit pas ici de glorifier à tout prix une figure paternelle absente, mais de comprendre que l’influence peut exister sous des formes variées. Ce que je ressens, c’est qu’Olivier Bardella a incarné, malgré la distance, une sorte de modèle de persévérance.
Pourquoi parler de lui aujourd’hui ?
Vous me direz, pourquoi écrire un article sur un homme qui ne cherche pas la lumière ? Justement. Parce que c’est aussi dans les silences que se construisent certaines trajectoires. Parce que, comme vous peut-être, j’aime savoir ce qu’il y a derrière les figures médiatiques, dans l’ombre portée.
Et puis, dans une époque où la transparence est exigée sur tout, il me semble utile de rappeler qu’on peut rester simple, discret, et pourtant avoir un rôle important dans la construction d’une personne.